Pour le compte de la Ville de Bléré (37) cette Assistance à Maitrise d’Ouvrage (AMO) vise à réaliser la programmation de la rénovation complète d’un îlot de centre-ville comprenant une école, du périscolaire, un gymnase, un logis du 15ème siècle… Nous réalisons cette mission, avec Agathe Chiron et la Compagnie Architecture en effectuant un travail d’immersion et d’enquête sur place.
De janvier 2023 à janvier 2025 – Bléré (37)
En équipe, avec Agathe Chiron, design-architecture, et la Compagnie Architecture (Chloé Bodart).
Dans le cadre de la candidature de Montpellier à la Capitale européenne de la culture, l’agence Bipolar invite l’Inverse de la fusée pour concevoir et déployer une enquête sur les attachements entre les montpellierain.ne.s et leur fleuve, le Lez.
De aout à novembre 2022 – Montpellier (34)
En équipe, avec l’agence Bipolar, production arts, science et environnement, l’architecte Pauline Goffin et le créateur sonore Pascal Messaoudi.
« Ecoutez Lez » est une enquête menée autour des problèmes rencontrés par le fleuve Lez et de la possibilité d’envisager ceux-ci depuis une perspective autre qu’humaine. Il s’agit d’imaginer une manière de poser les problèmes, sur une scène politique et territoriale nouvelle, où le fleuve pourrait faire valoir ses intérêts propres et ses visions du monde.
Après la sécheresse de l’été, la Métropole de Montpellier a reçu une inquiétante lettre anonyme faisant part d’un raz-le-bol du Lez face à la non prise en compte de ses intérêts propres. Elle a missionné l’Agence Bipolar pour mener l’enquête et tenter de résoudre cette crise avec le concours de Pascal Ferren, médiateur entre les fleuves et les humains. Le journaliste enquêteur, Pascal Messaoudi a également été dépêché sur place pour recueillir les témoignages des riverains.
A l’occasion de la ZAT (festival en espaces publics), nous invitons les Montpelliérain·e·s à apporter leurs témoignages pour faire avancer l’enquête et à participer aux négociations.
> Cellule de crise ouverte les 11 et 12 novembre, au bord du Lez, via une scénographie conçue par Pauline Goffin.
> Deux émissions de radio pour parler Lez, droits de la nature et formes politiques du futur :
“Les conflits fleuves & humains”, où nous réalisons un tour d’horizon des expériences potentielles en droits des fleuves : parlement de Loire, Assemblée populaire du Rhône, déclaration des droits du fleuve Têt, Atrato (colombie), etc >> https://vimeo.com/771476553
“Le peuple des attachés au Lez”, où nous amorçons, à partir de l’enquête, la composition d’une nouvelle forme politique en partant des attachements réels >> https://vimeo.com/77148549
Pour le compte de la Ville de Tours (37), cette mission vise à concerter les équipes de l’école élémentaire Victor Hugo sur la place de l’école et les options de sa restructuration à venir dans le cadre du plan d’aménagement urbain du secteur dit “haut de la tranchée”
De septembre à décembre 2022 – Tours (37)
En équipe, avec Agathe Chiron, design-architecture, spécialiste de la maitrise d’usage et des établissements scolaires
La Ville de Tours souhaite éprouver la pré-programmation urbaine du “Haut de la tranchée” et ses différents scénarios, auprès du personnel de l’école Victor Hugo. L’équipe enseignante et technique sera notamment entendue sur les questions de programmation relative à l’école, sa cours, ses bâtiments.
Avec Agathe Chiron, designer spécialisée en conception participative des espaces scolaires, nous assurons cette prestation en immersion dans l’école et via un grand atelier collectif. Nous livrerons un document compact présentant, pour chaque scénario de pré-programmation urbaine une évaluation depuis le regard des usagers de l’école.
Pour le compte du CROUS de Paris (75) cette mission vise à élaborer des scénarios d’usages pour le nouveau centre Jean Sarrailh du Crous de Paris. En duo avec l’architecte Charlotte Cauwer, nous travaillons en immersion, sur site, en tentant de comprendre les besoins actuels des étudiant.e.s parisien.ne.s et des salarié.e.s du CROUS pour composer des perspectives d’organisations fonctionnelles, d’aménagements, de services…
De septembre 2022 à mars 2023 – Paris 5ème (75)
En équipe, avec Charlotte Cauwer, architecte et illustratrice, spécialiste de la maitrise d’usage.
Le Centre Jean Sarrailh est, à lui seul, une illustration spatiale du CROUS, de ses missions, raisons d’être, fonctionnements. Il réunit en un seul bâtiment, en plein Paris, sur bonne dizaine de niveaux et plus de 20 000 m2, autour de plusieurs centaines de salarié.e.s, presque tous les services proposés aux étudiant.e.s : restauration universitaire et administrative, hébergement, bourse, soutien social et psychologique, activités sportives, etc.
Le bâtiment, construit dans les années cinquante, a aujourd’hui besoin de retrouver une cohérence servicielle et architecturale mise à mal par des dizaines d’années de fonctionnement, d’aménagements sectoriels et d’évolutions globales du travail et de la vie étudiante.
Dans le prolongement du mouvement de “remise en cohérence” amorcé par l’EPAURIF (maitrise d’ouvrage déléguée du CROUS) et les équipes de Florence Lispky (remise aux normes, reprise de la façade, amélioration thermique, etc), notre mission consiste à composer des scénarios d’usages s’appuyant eux-mêmes sur des aménagements intérieurs, des organisations fonctionnelles, des services, des modes de communication, etc.
Avec Charlotte Cauwer, nous travaillons en immersion, sur place, depuis la perspectives des usagers du CROUS (dans une optique “design de service”). Nous abordons des sujets apparemment variés (aménagement du nouveau centre d’appels, fonctionnement de l’accueil au service des bourses, fonctionnement des salles collectives, etc) permettant d’imaginer une maison des services à l’étudiant.e parisien.ne des années deux-mille-vingt. Nous nous interrogeons sur les besoins actuels des étudiant.e.s pour penser la manière de les accueillir, de leur proposer des services, de travailler pour eux, de les héberger, etc.
Cette mission aboutit sur la composition graphique, illustrée, d’un ou plusieurs scénarios d’usages ainsi que sur la livraison, aux service du CROUS et de ses partenaires immédiats (EPAURIF, programmistes, maitres d’oeuvres) de cahiers de prescriptions.
Pour le compte du Conseil Départemental de Loire Atlantique (44) cette Assistance à Maitrise d’Ouvrage (AMO) est un suivi de l’opération de reconstruction du collège Ernest Renan, à Saint-Herblain. Elle consiste à suivre particulièrement le déroulement de la démarche “design de service” intégrée à la maitrise d’œuvre ainsi qu’à produire une analyse des livrables de celle-ci à chaque phase de l’opération. Il s’agit de s’assurer de l’adéquation maximale entre le programme et le projet.
De juillet 2021 à janvier 2023 – Saint-Herblain (44)
Cette mission fait suite à la production, au deuxième semestre 2020, d’un “cahier de préconisations usagers” que nous avons réalisée avec Agathe Chiron en concertation avec les usagers du collège Ernest Renan et qui a été intégré par la maitrise d’ouvrage au programme de l’opération de reconstruction du collège.
Cette opération prévoyait également l’intégration d’une poursuite du dialogue projet-usagers aux différentes phases de la conception architecturale via l’intégration, au sein de la maitrise d’œuvre, d’une compétence en design de service. La présente mission, légère mais étalée dans le temps, consiste à suivre cette opération depuis sa focale “design de service” en veillant à la bonne poursuite de ce dialogue ainsi qu’au respect des “préconisations usagers” consignées au programme.
L’opération, maitrise d’ouvrage Conseil départemental de Loire Atlantique, consiste en la reconstruction d’un collège 24 divisions (6 160 m2 de surface de plancher, estimatif travaux 11,4 M€ HT). La maitrise d’œuvre est assurée par un groupement autour du cabinet K-Architectures comprenant, pour le design de service, Charlotte Cauwer. Cette dernière poursuit un travail de concertation régulier avec les usagers actuels et futurs de l’établissement dont la livraison est prévue pour 2024.
Pour le compte de la Ville de Nantes (44) cette Assistance à Maitrise d’Ouvrage (AMO) vise à bâtir collectivement et stabiliser un projet pour l’équipement “38 Breil”.
De janvier à octobre 2022 – Nantes (44)
En équipe, avec Jules Infante (urbanisme culturel, associatif et citoyen), Agathe Chiron (design-architecture) et Mathilde Gallichet (illustratrice)
Au coeur du Breil, “quartier politique de la ville” (QPV) du nord de Nantes, le 38 Breil est une ancienne école reconvertie par la Ville, propriétaire des lieux, en pôle associatif. Après une quinzaine d’années d’évolution et dans le cadre d’une reprogrammation urbaine de l’îlot central du Breil, tout proche, il s’agit de prendre le temps d’une plongée dans le quartier et le 38 Breil pour construire avec les usagers un projet cohérent, stable et porteur pour l’avenir de l’équipement.
Le chemin que nous proposons pour réaliser cette mission mêle des temps de terrain, d’écriture, de présentation, de prototypage et de test. Il cherche à éviter les effets décevants d’une succession trop rigide diagnostic > projet > actions. Dans une optique méthodologique plus proche du design, nous envisageons de travailler sur place, à vue, via des échanges formels et informels, en proposant, testant, améliorant des propositions dès les premiers jours de notre intervention. Nous mobilisons l’ensemble des occupants à deux reprises pour de grandes séances de travail (les assemblées du 38) qui permettent d’acter besoins et projets. L’ensemble nous invitera à produire un projet d’équipement écrit, ambitieux, mais également une série de préconisations programmatiques sectorielles : reprise des accès, aménagements intérieurs, gouvernance, charte, etc.
Pour le compte de la Ville de Fleury-les-Aubrais (45) cette Assistance à Maitrise d’Ouvrage (AMO) vise à réaliser la programmation d’un futur centre social, reconstruit en lieu et place d’un ancien bâtiment désaffecté. Nous réalisons cette mission, avec Agathe Chiron, en nous installant sur place, trois jours pas mois pendant six mois et en vivant un bout de la vie du quartier des Ormes du mail.
De septembre 2021 à mars 2021 – Fleury-les-Aubrais (45)
En équipe, avec Agathe Chiron, design-architecture, spécialiste de la maitrise d’usage.
Cette mission renverse volontairement les ordres de soumissions des AMO. Ici, point de concertation au service (hypothétique) d’une programmation. Mais l’inverse. Une programmation depuis l’immersion la plus simple et directe possible dans la réalité d’un espace de vie.
La maitrise d’usage se fait programmatrice. Nous ne livrons pas de “préconisations usagers” mais un programme, un cahier des charges pour la maitrise d’œuvre, entièrement conçu à partir des besoins locaux.
A – Contexte
Comme beaucoup de grands ensembles, le quartier prioritaire « Andrillons – Ormes du mail » concentre plusieurs difficultés sociales et se caractérise par une importante pauvreté (près de 50% de la population au dessus du seuil de pauvreté, revenu médian à moins de 13000 euros annuel). Un chômage de masse (plus de 50% de la population sans emploi) complète ce tableau délicat et caractérise des espaces de villes où la rencontre, l’animation, la formation, l’activité culturelle sont les premiers leviers de lutte contre le déclassement et l’isolement. Ici, la puissance publique doit agir proche, au contact, sur l’espace public, avec les familles, les jeunes, les travailleurs précaires, les étrangers.
Pour ce faire, la Ville de Fleury-les-Aubrais déploie une politique de proximité qui se caractérise notamment par l’implantation, au cœur des grands ensembles d’habitat social, de « maison pour tous » (trois établissements sur la commune). Celle qui se trouve en cœur d’ilot, aux Ormes du mail, a subit récemment (2018) d’importants dommages structuraux qui réclament une reconstruction complète. A cette occasion, la Ville souhaite prendre un temps (six mois environ) pour questionner la forme et les équipements d’un tel établissement. En effet, majoritairement pensés et bâtis dans les années soixante-dix et quatre-vingt, les centres sociaux et autres maisonq socio-culturelleq, plus nécessaires que jamais, ont besoin d’évoluer pour répondre aux dynamiques socio-démographiques et aux changements des attentes et besoins des populations.
B – Notre proposition
Nous, Agathe Chiron et Pascal Ferren, sommes spécialisés dans la conception et la mise en œuvre de démarches de terrain visant à établir, depuis un diagnostic des usages et des attentes des usagers, des programmes urbains ou architecturaux. Notre spécificité consiste à ne pas séparer l’enquête (qu’on appelle parfois « concertation ») de la rédaction du programme voir des pièces du marché de maitrise d’oeuvre qui suivra. L’intention de cette proposition est la suivante : garder le fil, tendu, entre les besoins des usagers de la maison pour tous (y compris de ceux et celles qui y travaillent) et leurs traductions dans une architecture, des équipements, des formes, des symboles, des circulations, etc.
Notre démarche se structure sur deux temps successifs et enchâssés. Une enquête de terrain, grandement immersive, au contact des hommes et des femmes présent.e.s, puis un temps de rédaction du programme, en étroite collaboration avec la maitrise d’ouvrage communale.
L’enquête de terrain s’appuie sur une méthode bien étrennée : se placer au cœur du quartier, de jour comme de nuit, pendant un temps court (3 jours), dans un objet insolite prétexte à la rencontre (une caravane en l’occurence), et échanger, faire avec, rencontrer ceux et celles qui vivent ici. Nous habitons dans le quartier, 3 jours et 3 nuits par mois. Pendant ces résidences sur place, nous posons là notre bureau, nous organisons des rendez-vous, nous travaillons à l’équipe de la maison pour tous Jean Vilar, nous invitons des personnes ressources, nous rencontrons les associations locales. Mais nous allons aussi à la sortie de l’école, dans les hall d’immeuble et proposons des gouters ou des apéritifs en fin d’après-midi. Les idées et besoins qui émergent dans une résidence peuvent être testés, éprouvés, lors des sessions suivantes.
La rédaction du programme et des pièces marchés suivra cette enquête et se déroulera début 2022.
Cette courte mission vise à comprendre le projet de l’association Porte Mine, à en déceler les forces et les points de faiblesses, pour proposer des évolutions à la structure et construire une candidature à l’AMI national Fabrique de Territoires
De mai à juillet 2021 – Lens (62)
Porte Mine est une association de médiation territoriale, centrée sur des pratiques coopératives, sociales et culturelles. Elle anime deux tiers-lieux et tout un territoire entre Lens et Loos-en-Gohelle, au cœur de l’ancien bassin minier du Pas-de-Calais. Créée en 2016 par Marie Forquet, ancienne médiatrice de la scène nationale Culture Commune, le projet vise à atteindre un équilibre budgétaire progressif et à financer une action de terrain, au contact des plus défavorisés, via des recettes propres. L’association anime un lieu d’exception à Lens : l’ancienne maison de l’ingénieur de la cité minière 12-14 (classé au patrimoine mondial de l’Unesco) qu’elle a entièrement réhabilitée en café citoyen, en hôtel et en jardin partagé. Elle fait vivre également, avec le Bookkafé, un bistrot solidaire, la Maison des projets qui fait le lien entre la commune de Lens et son musée Louvre-Lens. Au-delà de ces deux espaces, Porte Mine propose des activités dans les quartiers et les villes environnantes (vacances sur l’espace public, projets artistiques, fêtes populaires, etc.) et accompagne des porteurs de projets locaux.
Après plusieurs années de travail, de construction, de montages de partenariat, de préfiguration, Porte Mine a besoin de moyens techniques et financiers pour poursuivre cet ambitieux projet social et culturel.
Pour ce faire, l’association a décidé de répondre à l’AMI « Fabrique de Territoire » portée par l’ANCT (Agence nationale de la cohésion des territoires) : une occasion de faire le point, de poser un discours sur une gouvernance et un modèle économique mais aussi de disposer d’un financement complémentaire durable (150keuros sur trois ans).
Nous tentons de poser de nouveaux mots et de nouvelles images sur l’association. Nous essayons de bâtir des dossiers efficaces, transparents, qui rendent justice à ce formidable engagement collectif dans un territoire en grande difficulté.
Pour le compte du CROUS de l’Académie de Créteil, conception et animation d’un séminaire autour de l’hébergement dans les CROUS de France.
Mercredi 6 et jeudi 7 juillet 2021 – Cachan (94)
En soutien de la Chaire d’enseignement et de recherche “Mutation des vies étudiantes”, fruit d’un partenariat entre l’École des Arts Décoratifs de Paris et les Crous (chaire portée par Agathe Chiron et Jean-Sébastien Lagrange)
Comment organiser une journée nationale autour de l’évolution de la vie étudiantes ? Comment faire le lien entre les paroles des usagers des CROUS de France et l’institution et ceux/celles qui y travaillent ? Qui inviter ? Qu’est-ce que le chercheur, impliqué dans cette démarche au sein de la Chaire “Mutation des vies étudiantes” doit, ou ne doit pas partager, comment impliquer les différents Crous, et tous leurs contextes, dans la réflexion. Comment permettre à une recherche en design de “faire retour” vers son terrain et, in fine, d’être réellement transformatrice ?
Il s’agissait de répondre à ces questions en imaginant et en mettant en oeuvre un format de rencontre participatif où chaque invité (directrice de Crous, directeur d’unité, salarié du Cnous, etc) puisse apprendre et contribuer à la recherche : atelier de design, écoute de podcast, contributions écrites et orales, etc.
Pour le compte de la Ville de Nantes (44) cette Assistance à Maitrise d’Ouvrage (AMO) vise à accompagner la collecte, synthèse et l’analyse de contributions citoyennes à la démarche “les lieux à réinventer”.
De juin à novembre 2021 – Nantes (44)
En équipe, avec Jules Infante, association InterStices, et Mathilde Gallichet, illustratrice.
Suite au succès d’une première édition, la Ville de Nantes propose une deuxième édition de l’appel à créativité « 15 lieux à réinventer ». Cet appel vise à solliciter, via une démarche participative, des projets originaux pour l’investissement et l’animation d’une dizaine de friches, bâties ou non, sur le territoire communale.
Nous accompagnons la Ville spécifiquement sur l’aspect participatif de la démarche : déploiement d’une découverte des lieux pour les citoyennes et citoyens nantais, recueil de leurs impressions, envies, ressentis, animation d’atelier de travail collectif sur les intentions possibles et finalisation de cahiers d’inspiration pour chaque lieu retenu.
Le but du jeu : solliciter des projets originaux, répondant aux perceptions des usagers, riverains de ces friches urbaines.
Nous avons notamment conçu un jeu de rôle autour de la concertation invitant les habitants volontaires à entrer dans la peau d’autres habitants, ayant d’autres perspectives sur la ville, pour négocier des propositions acceptables et réalistes.